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Bon, comme il y a déjà plein de photos, je vais vous retranscrire LA LEGENDE DE JOUX que Gilles nous a narrée le premier soir.

Le problème est que je n'ai pas pu prendre de notes, gêné par des perturbateurs qui interrompaient Gilles dans son récit.
Désolé si quelques imprécisions se sont glissées dans mon récit.

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Nous sommes en l'an de grâce Mil Quarante Huit.
Le Saigneur Aim Ploufer de Joux règne sans partage sur la vallée du Joux
Ses terres sont si vastes qu'il en a confié l'administration à Claim, son percepteur. Les villages sont dispersés, l'encaissement de l'écot des villageois et de la gabelle est fastidieux. Claim a donc organisé la vallée du Joux en Comtés, eux-mêmes découpés en tranches de Comtés.
La nourriture manque et les cultures sont pauvres : la rudesse du climat donne nécessité au Saigneur Aim Ploufer de Joux de conquérir de nouvelles terres au sud de la vallée. Là où poussent les fruits, Claim le percepteur pourra constituer les nouveaux Comtés Fruités.
Le Saigneur est accompagné de son explorateur Ray, qui a déjà parcouru maintes fois le monde, ce qui lui vaut le titre de Ray-Monde de Hautencour.

L'absence du Saigneur laisse seule au chateau la Princesse Laure Marie de Joux, qu'il a prise en épousailles, et leur fils héritier Arna-Hud de Hue Bogoss qu'elle doit élever à l'abri des guerres sur une île peuplée d'enfants au milieu du lac de Point.
Dame Sofia, soeur de la Princesse et femme de l'explorateur Ray-Monde de Hautencour est restée seule aussi dans son village. De longues années ont passé depuis le départ du Saigneur Aim Ploufer de Joux lorsque que les gardes annoncent l'arrivée d'un Chevalier aux portes du chateau. C'est le Chevalier Khazi – Mir : sa tunique est orange comme le soleil couchant des terres du sud. Le Chevalier est épuisé par le voyage, il quête asile au chateau. La Princesse Laure Marie de Joux lui offre couche et couvert jusqu'à la prochaine lune.

Ce Chevalier venu du sud a-t-il rencontré mon mari, s'interroge la Princesse ?

Suite au prochain épisode...

(Résumé du précédent épisode)

Ce Chevalier venu du sud a-t-il rencontré mon mari, s'interrogit la Princesse ?
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Hélas le Chevalier Khazi – Mir se portit messager de la mort au combat du Saigneur Aim Ploufer de Joux. Aucun doute, il avait reconnu sur l'étandard du Seigneur sa devise cousue de fils d'or : Guardiam Garnitur Cum Comté.
Les larmes envahirent le visage de Princesse Laure Marie de Joux, meutrie d'une peine profonde pendant plusieurs lunes.
Le Chevalier Khazi – Mir, messager de ce chagrin, n'eut de cesse d'apporter chaleur et réconfort à la Princesse Laure Marie de Joux.
Le temps eut raison du souvenir, si bien que la Princesse Laure Marie de Joux tombit en amour pour le Chevalier.

Telle situation agacit Dame Sofia, soeur de la Princesse et femme de l'explorateur Ray-Monde de Hautencour dont nulle nouvelle ne lui fut rapportée.
Elle désaprobit sa soeur d'un cri de profond désespoir : SALE HAUPE !

Mais au chateau, nulle gêne...
Un jour arrivit où le Saigneur Aim Ploufer fut de retour au chateau.
Il découvrit couche commune de son épouse Princesse Laure Marie de Joux avec Chevalier Khazi – Mir.
Sa colère fut terrible : il tua Khazi – Mir et enfermit Laure Marie de Joux en la chambre 7. Et pour punition, il faisa pendre le corps de Khazi – Mir sur l'île aux enfants, où se trouvait toujours Arna-Hud de Hue Bogoss, le fils héritier de Saigneur Aim Ploufer et de Princesse Laure Marie.
Le corps de Khazi – Mir était juste en face de la chambre 7, immanquablement visible de Laure Marie de Joux.

Il en fut ainsi pendant 17 années, jusqu'au décès du Saigneur Aim Ploufer...
Le fils Arna-Hud de Hue Bogoss, devenu homme, faisit don de terres au Couvent de Joux en échange qu'ils s'occupirent de sa mère Laure Marie. Désormais sous la protection du Père Kri De La Palès, elle finissa sa vie retirée dans la méditation.
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Voilà à peu près LA LEGENDE DE JOUX... mais Gilles raconte mieux que moi. Désolé...

c'est le remake des visiteurs versus golf gti en comté

Voilà une histoire qui se termine avec Berthe et Fracas !

MDR!

Et le Saigneur

Casimir, ne change rien! Viens plus souvent.

PS: excellent jeu de mot Gilles

Oh punaise, c'que c'est bon!


Seuls ceux qui étaient là peuvent éventuellement comprendre. Plus que jamais, les absents ont eu tord!

J'ai ajouté quelque illustration oubliée hier soir...

On a eu droit à la version de Gilles, puis la version du guide au château ... mais cette 3ème version est REMARQUABLE !

Bon je vois que vous garderez tous un bon souvenir de votre passage en Comté !

Ben ça fait plaisir !!

Excellent Casimir : j'en ai les larmes qui coulent
Ne change rien : ce sera ta version pour le futur GGCM !
J'en prépare une autre de plus ... classique à rajouter à celle de notre GO en chef

... Vache, Casi, c'est vraiment de la bonne dans ton jardin !!!!

Bon vous vous êtes encore fait pendant le week-end...


Bravo au héros, le légende est belle et bien raconté....


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C’est effectivement une belle retranscription, mais comme le dit si bien le narrateur dans sa grande modestie, qui souffre de quelques imprécisions dues à l’incurie d’un certain auditoire. Je m’en vais donc vous le compléter.
En prologue il est bon de noter que la tradition puise ces racines dans les légendes et l’histoire avec un grand H.

Et c’est en ce sens qu’il est important de préciser que le seigneur kasi-mir portait le doux sobriquet de « la saucisse » indubitablement du à sa tunique orange (même si de mauvaise langue y voit plutôt un lien de causalité avec la sale haupe de Berthe).
Ainsi même si le tragique destin de la « saucisse » heurta ces partisans, il n’en demeure pas moins qu’il fût tuyé (assassiné en ancien français), pendu et séché pendant 17 ans. La nouvelle de la fin précoce de « la saucisse» (mort tôt) se répandit à Berthe de vue dans le Comté et restera très profondément ancrée dans la culture locale puisqu’aujourd’hui ce savoir faire fait encore référence (cf. les questions des touristes de passage).
D’autre nieront catégoriquement cette filiation culturelle en arguant qu’étant donné les dimensions de la chambre 7, adaptées aux pieds de Berthe (serait-ce d'ailleurs LA fameuse Berthe aux grands pieds ?) cette légende n’est ni plus ni moins qu’une histoire à dormir debout.

Merci pour ce complément Manu.

Un petit reportage sur la chambre 7 devient nécessaire...

on l'attend avec impatience

Mais comment on en est arrivé là ??

Tout a commencé à l’évocation de la liqueur de thym :

… étincelle de malice,
… souvenir d’une soirée en chansons lors des 5 ans GGCC,
… et la question qui a donné : Tous ces fou-rires, c’est aussi grâce à... devinez !
Merci pour ta bonne humeur.

On me demande des précisions sur la CHAMBRE 7…

… bande de petits coquins : au petit déjeuner, avec vos femmes, vous étiez bien sages devant votre bol de céréales !

Alors, la chambre 7 avait la particularité d’être tout au fond d’un looong couloir, à l’arrière du bâtiment, dans la partie qui n’a pas encore été rénovée…
Pas de wi-fi… la douche et le wa-wa dans le couloir…
Soyez les bienvenues… sur invitation seulement !
Toi oui…
… toi non !!!
Apéritif d'accueil ou liqueur de thym ?
Passage par la salle d'armes pour faire connaissance et se détendre…
… le carré privé…
… le jaccuzzi…
… et la salle de jeux !!

Maintenant que vous avez une vue des lieux...

L’étroit passage sous tes reins … attention, ça glisse !
...
… [discrétion obligée…]
...

… au bout du chemin, l’écume jaillit sans retenue,
… et se répand.
Un peu de repos avant de nettoyer la fleur blanche et salée qui s’est développée sur la peau.
On ferme la porte et on rejoint le reste du groupe.
La nuit a été courte ?

Alexis

Ah je me disais aussi ... que ça cachait quelque chose vu que la première partie était très décevante , tandis que la seconde
ENOOORME Alexis !