Je me lance :
1) Datsun Fairlady Z432R
La star de mes rêves. La 240Z représente l'envolée de Datsun (Nissan) en-dehors des contrées nippones avec cette voiture, qui fera un carton commercial aux Etats-Unis. La version de base embarque un 2,4 l issu d'un six en ligne de 150 ch. Honnête pour 1969. Si ce modèle était une rivale des Porsche en son temps, cette version Z432 (4 soupapes par cylindres, 3 carburateurs, 2 arbres à cames en tête) embarque le S20 (6 cylindres en ligne, 2,0 l) de 160 ch qui équipa les Prince de compétition et furent de mémoire les premières sur le sol japonais à vaincre la domination des Porsche en circuit. Ce moteur est une fierté nationale que l'on retrouve ici sous le capot de ce coupé à la teinte orange spécifique, et qui sur les versions R se trouve doté un capot noir (carbone ?) et du S20 porté à 170 ch à 7000 tr/min.

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2) Datsun 240Z TC24-B1(Z)
On prend les mêmes et on recommence ! L'idée vient en 1973 d'un préparateur japonais, OS-Giken, de prendre le L24 des 240Z (6 cylindres en ligne, 1 AAC, 2 carbus SU), et d'y apposer une culasse à quatre soupapes par cylindres, avec réalésage et greffe de 3 weber en 51 ! A peu près les mêmes que ceux de la Cox sur laquelle tout a commencé... le moteur qui porte le nom de TC24-B1 a été revu il y a à peu près une dizaine d'années avec les technos modernes : carter sec, distribution par cascade de pignons, 3,2l, 420 ch à 9000 tr/min, 400 Nm à 8000 tr/min, zone rouge à 10000. Un turbo ?... pas de grossièretés ici. Mon Nirvana automobile est un moteur

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3) Talbot Lotus Sunbeam
J'aime beaucoup cette voiture. Peu connue, mal aimée, esthétique quelconque, histoire floue. Une voiture née d'une fusion entre Chrysler et Simca, avant d'être rachetée par Talbot mais avec un moteur Lotus (!), ce qui lui donne son vrai nom : Chrysler Simca Talbot Sunbeam Lotus. On sait pas trop ce qu'est cette bagnole, qui se vendra difficilement (2308 ex.). Mais cette appellation bâtarde cache une petite caisse de 950 kg propulsée par un 2,2l super-carré longitudinal avec deux Dell'orto en 45 : 150 ch, 210 Nm, et un pont rigide. On l'a comparée en son temps à une certaine GTI 16S Oettinger. Elle aurait mal digéré la comparaison ; archaïque. Géniale. Parce que la bête a un certain pedigree en rallye, dont le Championnat du Monde 1981.
J'ai lu l'avis d'un propriétaire une fois, qui expliquait toute la fadeur de sa ligne tout comme la quantité de PV reçues au volant de cette voiture pour
conduite dangereuse et
défaut de maîtrise du véhicule. Avant de l'acheter, la 16S a été en concurrence avec cette voiture et

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4) Honda Integra Type R
et une Honda Integra Type R. Une autre voiture à l'esthétique discutable, surtout pour sa face avant

que je préfère bien volontiers sur une version japonaise. Mais l'ITR c'est 190 ch d'un 1800 avec le meilleur rendement au monde en série à sa sortie. Un bloc qui prend presque 9000 tours de série, qui ne fuit pas et qui ne casse pas tellement plus, dans une caisse de 1100 kg conçue pour la guerre : différentiel, suspension à double triangulation et barres anti-rapprochement de série ! Une voiture sans réel défaut ; peut-être une tendance à rouiller des ailes arrière. J'adore cette voiture, et je ne comprends toujours pas de ne pas en avoir une.

- Je préfère la face avant de la version japonaise
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5) Nissan Skyline GT-R (R32/R34)
Godzilla.
C'est le surnom de cet ovni roulant quand il a débarqué de nulle part en 1989. Inspiré de l'élitiste 959, on a pour l'époque un 6 en ligne, deux turbos, 280 ch officiels (320-330 officieux), 8000 tours, quatre roues motrices et directrices, et un potentiel infini... the Sky is the Limit. Déclinée à toutes les sauces de la préparation, objet de culte, la R32 (la R34 aussi !) est le drapeau étendard d'une lignée qui a commencé en 1969 avec la KPGC10 et son fameux S20 (voir le point 1) ). La recette continue de vivre ici (pour encore très peu de temps, les normes antipollution viennent d'avoir raison de sa commercialisation en Europe). Ce qui en fait une sorte de
supernova, une étoile qui a brillé d'un feu -ardent !- quelques années dans nos contrées. J'adorerais une R32, une R34 Z-Tune... ou les deux !

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6) Ferrari 365 GT4 2+2/400i/412
Sans transition ! Cette voiture archaïque aussi a longtemps été ce que Ferrari a proposé de mieux en termes de raffinement, puisque de mémoire cette voiture, lorsque qu'elle était vendue, était la plus chère du catalogue. On passe carrément sur du V12 à triple carburateur, dans les 350 ch, boite auto (peu d'exemplaires en manuelle). De toutes les manières elle n'est pas faite pour jouer du levier, mais pour rouler vite et bien, comme ce que l'on attend d'une GT qui se respecte. Voiture d'une grande beauté comme peuvent l'être un beau tableau. Racée, délicieusement élégante dans sa désuétude... intemporelle. Immortelle.

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7) Porsche 930 3.0
Une autre vision de l'intemporalité. Imaginez-vous en 76 dans une belle 17EG1 rouge mars à souffler le paysage automobile, avant de vous rabattre le temps de voir une comète passer... cette comète c'est la 930. J'aime beaucoup les moteurs turbo des années 70 dans leur côté bestial, indomptable. La 930 est ce que Porsche a proposé d' à peu près !! civilisé. Six à plat, 3,0l, turbocompresseur, 260 ch et boîte quatre vitesses. Du couple partout et du 205 à l'arrière. Un gros truc rempli d'émotions ; il paraîtrait qu'elle était surnommée la faiseuse de veuves. Je ne suis pas Porsche, mais celle-là...

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- Comme un air de famille
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8 ) Mercedes 190E 2.3-16
La version
road going de l'élégance pré-citée. Terriblement statutaire, élégante, mais performante avec juste ce qu'il faut d'appendices sportifs... j'adore. Pas d'évo 2 ou 3 pour moi ni de kit carrosserie façon Gundam, je m'en tiens à la recette originale : 4 cylindres en ligne longitudinal, 2,3l nourris par K-Jet et 190 ch signés Cosworth. J'en prendrai une noire avec un jeu de Maillefaud svp

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9) Opel Lotus Omega
Pourquoi n'avoir un seul turbo quand on peut en avoir deux ? Cette bagnole est, comme les autres, encore un truc complètement dingue, une histoire de com'. Prendre une placide Omega des années 1980, la teutonne sans histoires en version V6 3,0l froidement statutaire, l'objet de réussite sociale chiante que l'on envoie en stage de muscu chez Lotus. Verdict sans appel : 3,6l, deux turbos, 360 ch, 560 Nm sur le train arrière et 290 en pointe.
Cette voiture complètement insensée a causé un débat national au Royaume-Uni sur la vitesse et a fait le plus grand plaisir à l'époque d'une poignée de malades mentaux et bandits de grand chemin. Logique ; avec quoi tu rattrapes ça en 1989 ?

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12) Ford Sierra Cosworth phase 1
Ajout à la volée de ce petit monstre déraisonnablement conformiste. La surenchère à la puissance dans un contexte de guerre des étoiles impulsée par le bon président Reagan d'alors se ressentait dans l'ère automobile de l'époque, qui sentait bon la déferlante de technologie venue droit
de l'espace puisque oui, la jeep lunaire avait quatre roues motrices. Ce qui n'est absolument pas le cas de la Sierra Cosworth première du nom, celle qui fut affublée de cet énorme pelle à tarte
ridicool en plus d'avoir cette folie primaire. Quatre cylindres 2,0 l, double arbres à cames en tête et un turbo à modifier pour envoyer du boost jusqu'à l'infini et au-delà

La Sierra Cosworth concentre pour moi la quintessence de cette folie brutale dont les années 1980 ont été les plus aptes à nous abreuver. La puissance, l'insécurité, le danger parfois, la gloire toujours. Vous avez remarqué cette propension de Cosworth à pondre des moteurs de maboules
pour des maboules ?

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11) Peugeot 309 GTI/GTI 16
Retour à la raison avec celle que de la gamme Peugeot je préfère à la 205. Phase 1 rouge en 130 ou bleue en 160, j'adore les deux ! Le problème étant que l'on en trouve pas des masses, qu'elles ont souvent été coursifiées, tunées, en plus des pièces compliquées à trouver. Va trouver un pare-chocs avant là-dessus ! Mais j'aime beaucoup ce tricorps qui fut décrit en son temps comme "traction la plus survireuse de l'Histoire", une voiture de caractère, un
outil

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12) Peugeot 106 Rallye 1.3
Atterrissage en douceur avec cette adorable petite bête. Dans la lignée de cette 205 Rallye performante comme capricieuse, qui obligeait le quidam désigné (!) à se trimballer partout avec un tournevis pour régler sa richesse, causant par là même de drôles de divorces (!!), ne se trouve
pas cette 106 rallye qui, elle, eût le bon goût de se faire greffer un une injection électronique ! Allez dire ça à un proprio de 205 rallye !
La petite diablesse de 103 ch au garrot a le diable au corps et aime virevolter sur les petites routes comme une danseuse étoile experte en combat rapproché. Petite, agile, légère et précise, elle est une joyeuse et pétillante respiration dans un univers automobile enrichi en NOx, une grande inspiration qui se prend entre 4 et 7,5 ! Un genre de Golf GTI que j'affectionne aussi beaucoup

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13) On a dit pas de Golf...

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... alors je me contenterai de déposer ici une photo de moteur.
