22, v'là une Golf II GTi 8s PB 1988, de Bruxelles une fois,
Posté : ven. 8 juil. 2011 14:45
Remarque préalable : le titre de ce sujet doit être complété par les mots : " non peut-être"
Chers,
Ces deux mots pour vous présenter ma Golf II GTi de 1988, moteur PB (qui continue rester durer, comme l'on dit dans la cité de Manneken Pis).
Achetée neuve, elle fut mon véhicule principal - aux côtés d'autres véhicules familiaux - jusqu'en 2004, année au cours de laquelle je fis porter cette casquette de chef de meute par une autre monture du groupe VAG.
Nonobstant l'arrivée d'icelle, je conservai la Golf qui telle un vieux cheval ayant rendu de méritoires services acquit désormais le droit de vivre bien choyée une calme mais néanmoins active retraite dans son écurie de toujours.
Elle compte à présent (été 2011) deux cent quatre mille kilomètres et quelques.
J'ai toujours veillé à lui réserver un entretien scrupuleux. Et si je m'en servais activement en utilisant largement son potentiel - je vous parle d'un temps où l'on pouvait encore vaille que vaille conduire, c'était avant l'ère de la mutation coercitive des conducteurs en d'insipides voituriers incompétents, mais ce n'est même pas de leur faute, la maréchaussée pendant haut et court au premier chêne venu en bord de route les derniers conducteurs, les clouant au pilori et leur jetant une opprobre bien pensante et politiquement correcte - je fus en toute occurrence particulièrement attentif à ne jamais faire souffrir la bête. Vous me suivez? Bien, poursuivons.
Elle est entièrement, comme l'on dit, "dans son jus". Jamais accidentée, je veillai en outre à ne pas la dénaturer par des ajouts malvenus ou autres modifications funestes.
A l'époque de l'achat, je me décidai pour une série spéciale proposée en nos contrées : la Golf... Special dont vous connaissez les caractéristiques.
Commandée, elle se révéla par la suite indisponible. Mais peu me chalait et j'indiquai à mon concessionnaire de veiller, sans atermoiements, à reconstituer la commande sur base d'un véhicule catalogue en la pourvoyant des options idoines. In fine, les différences par rapport à la série spéciale commandée furent :
- sièges revêtus du tissu ordinaire (mais il avait plus mes faveurs);
- présence du liseré rouge absent sur la série spéciale (chouette alors);
- jantes BBS en quatorze pouces plutôt qu'en quinze (les "quinze" auraient sans doute été préférables même si l' "accroche" est excellente et vraisemblablement plus confortable en plus petite pointure);
- feux arrière normaux.
Par ailleurs, je fis le choix de diverses options telles :
- toit ouvrant;
- vitres teintées;
- volant cuir (ainsi que pommeau de boîte de vitesse et frein à main);
- tableau de bord classique (en lieu et place du fragile arbre de Noël proposé en série) ( j'aime voir de classiques aiguilles ainsi que l'angle selon
lequel elles se positionnent qui fait clairement apparaître le rapport de boîte engagé);
Par contre, je m'abstins de la pourvoir d'options telles l'ABS (hors de prix à l'époque et qui ne m'apparaissait pas s'imposer) ou direction assistée que je jugeai superflue (j'aime un volant direct, non filtré, qui vous informe que vous avez roulé sur une allumette, bref qui "parle". Et s'il est revêtu de cuir, quel sensuel contact pour mieux dompter la bête... Freude am Fahren comme dit la concurrence, mais il n'y a pas que chez elle qu'on la trouve).
Je m'étais décidé pour une version huit soupapes, le moteur "seize" m'apparaissant comme moins plaisant. La "huit" faisait, selon moi, au moins jeu égal (et en souplesse!) avec la "seize" jusqu'aux environs des quatre mille tours, les cent trente neuf chevaux hennissants de la "seize" ne prenant la tête qu'au-delà et devant donc être ainsi cravachés à bruyants hauts régimes pour s'imposer. Le couple maximal de la "seize" n'était d'ailleurs atteint qu'à un régime plus élevé que la "huit". Mais à chacun ses préférences et je conçois parfaitement d'autres inclinations, affinités, penchants ou aspirations…
Enfin, et c'est toujours le dernier point à l'heure du choix, la couleur élue fut celle du vert chêne.
Ajouterais-je quelques mots quant à mon humble personne?
Disons que je conduis depuis quelque quarante cinq années (mon père me permit de prendre le volant à ses côtés, sur route, dès mes quinze ans. O tempora!, ô mores!…). Je vous laisse faire le compte… J'ai donc connu l'époque où les limitations de vitesse et autres insanités dogmatiques étaient inexistantes et relevaient de concepts incongrus, sans doute issus de la planète Mars ou d'autres encore plus lointaines dans l'univers. Le niveau de compétence du conducteur "lambda" de ces années là était d'ailleurs incomparablement supérieur à celui rencontré de nos jours, les réglementations actuelles ainsi que les véhicules décidant tout à votre place (c'est bien pour cela que nous aimons les anciennes peu assistées) étant l'instrument de la formation, si l'on peut dire, à l'incompétence. Ainsi, je suis généralement sidéré lorsque je roule avec l'un ou l'autre de mes contemporains actuels, surtout s'ils sont jeunes. Si je suis conducteur, ils sont pétrifiés lorsque, par exemple, je dépasse de quelques kilomètres-heure la vitesse réglementaire (dont les seuils ridicules sont d'un risible sans… limite -sic-). Pour eux, il s'agit dans tous les cas d'un excès de vitesse (notion tout à fait différente : vitesse excessive en fonction des lieux et circonstances et non de limites arbitraires généralistes; les deux notions, excès de vitesse et dépassement de la vitesse réglementaire, coïncident parfois mais pas le plus souvent, que ce soit au-delà ou en deçà des limites réglementaires - ô le bel amalgame loin d'être isolé dans la pensée contemporaine-) et ils se considèrent en situation de danger! Je les perçois comme complètement "brainwashés" par les "diktat" de la "Propaganda-Abteilung" bien pensante, au langage outrancier et infantilisant (du style "Autoroute FM" et consorts), focalisée essentiellement sur la répression de la vitesse (ce qui fait les choux bien gras et aisément engrangés du Trésor public). Et lorsque je suis, avec eux, passager, quelle tristesse!… Je voyage alors avec des voituriers, de pénibles "déplaceurs" de véhicules où bien souvent je me sens en péril vu leurs infinie maladresse et fautes multiples. Heureusement, j'imagine que certains, et notamment ici dans ce forum, tels les renommés Gaulois d'un village d'Armorique, résistent et conservent un minimum d'esprit critique. Il subsiste heureusement quelques conducteurs dignes de ce nom, même jeunes. Ma lecture de la route est donc celle d'un vieux dinosaure, d'une espèce malheureusement, je pense, en voie d'extinction, ce qui ne peut, au niveau politique et décisionnel, que renforcer le pourcentage d'autophobes et autres khmers verts.
Je parcours votre excellent site depuis quelques années déjà, y trouvant nombre d'informations très pertinentes. J'avoue être bien souvent coi devant l'érudition de certains articles. Je ne pouvais demeurer plus longtemps observateur passif. Je m'inscris donc à votre forum, en espérant apporter ma très modeste pierre à votre édifice et le buriner ici et là. Peut-être aurai-je l'une ou l'autre expérience utile à vous faire partager?
Mais en attendant, puis-je vous retenir encore quelque peu et vous proposer quelques photographies afin que de visu vous vous fassiez une représentation plus concrète de la brave bête qu'abrite mon écurie (qui héberge par ailleurs une autre collègue de dix ans son aînée, flanquée, elle, d'une étoile à trois branches au bout du capot).
Ah oui ! L'immatriculation photographiée est "bidon", même si telles immatriculations existent en Belgique. Mais c'est plus joli et plaisant que de gribouiller les caractères authentiques et, certes, l'alerte peut nous éviter les fâcheux…
Je clos ici ces deux mots.
A vous lire… Et peut-être au plaisir de vous rencontrer dans la vallée de la Senne ou en d'autres lieux.
Chers,
Ces deux mots pour vous présenter ma Golf II GTi de 1988, moteur PB (qui continue rester durer, comme l'on dit dans la cité de Manneken Pis).
Achetée neuve, elle fut mon véhicule principal - aux côtés d'autres véhicules familiaux - jusqu'en 2004, année au cours de laquelle je fis porter cette casquette de chef de meute par une autre monture du groupe VAG.
Nonobstant l'arrivée d'icelle, je conservai la Golf qui telle un vieux cheval ayant rendu de méritoires services acquit désormais le droit de vivre bien choyée une calme mais néanmoins active retraite dans son écurie de toujours.
Elle compte à présent (été 2011) deux cent quatre mille kilomètres et quelques.
J'ai toujours veillé à lui réserver un entretien scrupuleux. Et si je m'en servais activement en utilisant largement son potentiel - je vous parle d'un temps où l'on pouvait encore vaille que vaille conduire, c'était avant l'ère de la mutation coercitive des conducteurs en d'insipides voituriers incompétents, mais ce n'est même pas de leur faute, la maréchaussée pendant haut et court au premier chêne venu en bord de route les derniers conducteurs, les clouant au pilori et leur jetant une opprobre bien pensante et politiquement correcte - je fus en toute occurrence particulièrement attentif à ne jamais faire souffrir la bête. Vous me suivez? Bien, poursuivons.
Elle est entièrement, comme l'on dit, "dans son jus". Jamais accidentée, je veillai en outre à ne pas la dénaturer par des ajouts malvenus ou autres modifications funestes.
A l'époque de l'achat, je me décidai pour une série spéciale proposée en nos contrées : la Golf... Special dont vous connaissez les caractéristiques.
Commandée, elle se révéla par la suite indisponible. Mais peu me chalait et j'indiquai à mon concessionnaire de veiller, sans atermoiements, à reconstituer la commande sur base d'un véhicule catalogue en la pourvoyant des options idoines. In fine, les différences par rapport à la série spéciale commandée furent :
- sièges revêtus du tissu ordinaire (mais il avait plus mes faveurs);
- présence du liseré rouge absent sur la série spéciale (chouette alors);
- jantes BBS en quatorze pouces plutôt qu'en quinze (les "quinze" auraient sans doute été préférables même si l' "accroche" est excellente et vraisemblablement plus confortable en plus petite pointure);
- feux arrière normaux.
Par ailleurs, je fis le choix de diverses options telles :
- toit ouvrant;
- vitres teintées;
- volant cuir (ainsi que pommeau de boîte de vitesse et frein à main);
- tableau de bord classique (en lieu et place du fragile arbre de Noël proposé en série) ( j'aime voir de classiques aiguilles ainsi que l'angle selon
lequel elles se positionnent qui fait clairement apparaître le rapport de boîte engagé);
Par contre, je m'abstins de la pourvoir d'options telles l'ABS (hors de prix à l'époque et qui ne m'apparaissait pas s'imposer) ou direction assistée que je jugeai superflue (j'aime un volant direct, non filtré, qui vous informe que vous avez roulé sur une allumette, bref qui "parle". Et s'il est revêtu de cuir, quel sensuel contact pour mieux dompter la bête... Freude am Fahren comme dit la concurrence, mais il n'y a pas que chez elle qu'on la trouve).
Je m'étais décidé pour une version huit soupapes, le moteur "seize" m'apparaissant comme moins plaisant. La "huit" faisait, selon moi, au moins jeu égal (et en souplesse!) avec la "seize" jusqu'aux environs des quatre mille tours, les cent trente neuf chevaux hennissants de la "seize" ne prenant la tête qu'au-delà et devant donc être ainsi cravachés à bruyants hauts régimes pour s'imposer. Le couple maximal de la "seize" n'était d'ailleurs atteint qu'à un régime plus élevé que la "huit". Mais à chacun ses préférences et je conçois parfaitement d'autres inclinations, affinités, penchants ou aspirations…
Enfin, et c'est toujours le dernier point à l'heure du choix, la couleur élue fut celle du vert chêne.
Ajouterais-je quelques mots quant à mon humble personne?
Disons que je conduis depuis quelque quarante cinq années (mon père me permit de prendre le volant à ses côtés, sur route, dès mes quinze ans. O tempora!, ô mores!…). Je vous laisse faire le compte… J'ai donc connu l'époque où les limitations de vitesse et autres insanités dogmatiques étaient inexistantes et relevaient de concepts incongrus, sans doute issus de la planète Mars ou d'autres encore plus lointaines dans l'univers. Le niveau de compétence du conducteur "lambda" de ces années là était d'ailleurs incomparablement supérieur à celui rencontré de nos jours, les réglementations actuelles ainsi que les véhicules décidant tout à votre place (c'est bien pour cela que nous aimons les anciennes peu assistées) étant l'instrument de la formation, si l'on peut dire, à l'incompétence. Ainsi, je suis généralement sidéré lorsque je roule avec l'un ou l'autre de mes contemporains actuels, surtout s'ils sont jeunes. Si je suis conducteur, ils sont pétrifiés lorsque, par exemple, je dépasse de quelques kilomètres-heure la vitesse réglementaire (dont les seuils ridicules sont d'un risible sans… limite -sic-). Pour eux, il s'agit dans tous les cas d'un excès de vitesse (notion tout à fait différente : vitesse excessive en fonction des lieux et circonstances et non de limites arbitraires généralistes; les deux notions, excès de vitesse et dépassement de la vitesse réglementaire, coïncident parfois mais pas le plus souvent, que ce soit au-delà ou en deçà des limites réglementaires - ô le bel amalgame loin d'être isolé dans la pensée contemporaine-) et ils se considèrent en situation de danger! Je les perçois comme complètement "brainwashés" par les "diktat" de la "Propaganda-Abteilung" bien pensante, au langage outrancier et infantilisant (du style "Autoroute FM" et consorts), focalisée essentiellement sur la répression de la vitesse (ce qui fait les choux bien gras et aisément engrangés du Trésor public). Et lorsque je suis, avec eux, passager, quelle tristesse!… Je voyage alors avec des voituriers, de pénibles "déplaceurs" de véhicules où bien souvent je me sens en péril vu leurs infinie maladresse et fautes multiples. Heureusement, j'imagine que certains, et notamment ici dans ce forum, tels les renommés Gaulois d'un village d'Armorique, résistent et conservent un minimum d'esprit critique. Il subsiste heureusement quelques conducteurs dignes de ce nom, même jeunes. Ma lecture de la route est donc celle d'un vieux dinosaure, d'une espèce malheureusement, je pense, en voie d'extinction, ce qui ne peut, au niveau politique et décisionnel, que renforcer le pourcentage d'autophobes et autres khmers verts.
Je parcours votre excellent site depuis quelques années déjà, y trouvant nombre d'informations très pertinentes. J'avoue être bien souvent coi devant l'érudition de certains articles. Je ne pouvais demeurer plus longtemps observateur passif. Je m'inscris donc à votre forum, en espérant apporter ma très modeste pierre à votre édifice et le buriner ici et là. Peut-être aurai-je l'une ou l'autre expérience utile à vous faire partager?
Mais en attendant, puis-je vous retenir encore quelque peu et vous proposer quelques photographies afin que de visu vous vous fassiez une représentation plus concrète de la brave bête qu'abrite mon écurie (qui héberge par ailleurs une autre collègue de dix ans son aînée, flanquée, elle, d'une étoile à trois branches au bout du capot).
Ah oui ! L'immatriculation photographiée est "bidon", même si telles immatriculations existent en Belgique. Mais c'est plus joli et plaisant que de gribouiller les caractères authentiques et, certes, l'alerte peut nous éviter les fâcheux…
Je clos ici ces deux mots.
A vous lire… Et peut-être au plaisir de vous rencontrer dans la vallée de la Senne ou en d'autres lieux.