On parlait de la vente de nos autoroutes.....mais depuis plus de 20 ans...nos gouvernements successifs se sont débarrassés de tout ce qui les encombrait
Selon l’édition 2001 de L’État de la France (La Découverte), en 1986-1988, le gouvernement Chirac avait vendu pour 100 milliards de francs (valeur 1999) d’actifs publics. D'autres sources avancent le chiffre de 70.5 ou 72 milliards de FF.
Compagnie générale d'électricité (la CGE devient Alcatel-Alsthom puis Alcatel en 1998) 23 mai 1987, mise en bourse de 100 % du capital, 2,5 millions de souscripteurs, 5.4 milliards de FF).
Paribas, 23 janvier 1987, mise en bourse de 100 % du capital (OPV),(12.8 milliards de FF).
Saint-Gobain, 1986 (8.4 milliards de FF).
Société générale, 27 juin 1987, mise en bourse de 100 % du capital, (17.2 milliards de FF).
Suez (groupe) (14.9 milliards de FF).
Crédit commercial de France, 7 mai 1987, mise en bourse de 100 % du capital, (2.2 milliards de FF).
TF1, 16 avril 1987, Bouygues devient actionnaire de référence, (4.4 milliards de FF).
Matra, 1988, (1 milliards de FF).
Havas, 1987, (2.8 milliards de FF).
Mutuelle générale française, 1987.
Banque du bâtiment et des travaux publics, 1987 (0.4 milliards de FF).
on continue......
Gouvernement Édouard Balladur
L'ensemble des privatisations sur la période 1993-1995 aurait rapporté 114 milliards de FF en 3 ans.
Rhône-Poulenc, 1993.
Elf-Aquitaine, 1994.
Renault, 1996, ouverture du capital.
UAP, 1994.
SEITA, 6 février 1995
.....c'est pas fini......
Gouvernement Alain Juppé
L'ensemble des privatisations sur la période 1995-1997 aurait rapporté 40 milliards de FF en 18 mois.
AGF, 1996, mise en bourse de 51 % du capital, l'État ne conservant que 2 %.
CGM (Compagnie générale maritime), 1996, vente de gré à gré, pour 20 millions de francs, à la Compagnie maritime d'affrètement (CMA) qui devient CMA-CGM.
Péchiney, 1995.
Usinor-Sacilor, 1995.
Compagnie française de navigation rhénane (CFNR), 8 novembre 1996, vente de gré à gré à l'association technique de l'importation charbonnière (ATIC) des 75,7 % du capital détenus par l'État.
BFCE, 1996, vente de gré à gré au Crédit national. La fusion de ce dernier avec la BFCE donne naissance à la banque Natexis.
Bull, 1997.
....encore une 'tite goutte....
Gouvernement Lionel Jospin
L'ensemble des privatisations sur la période 1997-2002 aurait rapporté 210 milliards de FF en 5 ans.
Air France, 1999, ouverture du capital.
Autoroutes du sud de la France (privatisation partielle)
Mars 2002 : mise en bourse de 49 % du capital, recette : 1,8 milliard d'euros.
Crédit lyonnais, 12 mars 1999 (décret)
France Télécom, 1997, ouverture du capital, 42 milliards de FF.
Octobre 1997 : mise en bourse de 21 % du capital
Novembre 1998 : mise en bourse de 13 % du capital
Eramet, 1999.
GAN, 1998.
Thomson Multimédia
1998, ouverture du capital.
2000, suite.
CIC, 1998.
CNP, 1998.
Aérospatiale (EADS), 2000, ouverture du capital.
allez....un autre pour la route :
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin
L'ensemble des privatisations sur la période 2002-2005 aurait rapporté 13 milliards d'EUR en 3 ans.
Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (privatisation partielle)
France Télécom(5.1 milliards EUR)
Septembre 2004 : mise en bourse de 10,85 % du capital (part résiduelle de l'État : 42,25 %)
SNECMA, (2.2 milliards EUR)
18 juin 2004, mise en bourse de 35 % du capital pour une recette de 1,3 milliards d'euros ;
29 octobre 2004, rapprochement avec Sagem dans le cadre d'une OPA/OPE qui achève la privatisation de la Snecma. Après fusion, le nouvel ensemble prend le nom de Safran.
Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (privatisation partielle)
Crédit Lyonnais (2.2 milliards EUR)
Thompson (0.95 milliards EUR)
and the winner is......
Gouvernement Dominique de Villepin
Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (privatisation totale par cession de gré à gré du solde du capital - 75 % - sur appel d'offres)
Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (privatisation totale par cession de gré à gré du solde du capital - 70 % - sur appel d'offres)
Autoroutes du sud de la France (privatisation totale par cession de gré à gré du solde du capital - 51 % - sur appel d'offres)
Gaz de France, 8 juillet 2005, mise en bourse de 20 % du capital, dont une partie en augmentation de capital. L'opération rapporte environ 2,5 milliards d'euros à l'État et 2 milliards à l'entreprise.
SNCM (privatisation partielle)
Électricité de France (privatisation partielle), novembre 2005
Aéroports de Paris, (privatisation partielle)
DCNS, ancienne Direction des constructions navales (privatisation partielle)
Excusez-moi de cette longue et fastidieuse énumèration
quoique moi....j'ai juste fait un copier/coller......j'ai pas pris un rond
Que des entreprises ou services sont privatisés ou publics.....j'aurais tendance à m'en foutre un peu....du moment que çà fonctionne.
Mais je me pose cependant une question : les dizaines de milliers de travailleurs "privatisés"....étaient au paravent pour la plupart rémunèrés par l'Etat...comme qui dirait des fonctionnaires ou assimilés
Si l'Etat se dégage d'une partie de ses dépenses (empochant au passage les milliards cités plus haut).....on devrait payer moins d'impôts, non ?
PS : si quelqu'un de moins naïf que moi peut m'expliquer.....j'suis preneur