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Il y a presque un an et demi, en juin 2006, Garfield ouvrait un sujet qui a déchaîné les passions 27 pages durant…
Le lien :
Un p’tit résumé ?
Garfield et moi avions découvert et essayé l’Alfa Romeo GT 2.0 Selespeed (BV robotisée)165 ch. Et comme à cette époque j’envisageais de changer ma Golf V, j’étais assez curieux de découvrir ce qui se faisait « chez les autres ». C’est comme ça que la discussion s’est engagée sur plusieurs modèles pour finir, en ce qui me concerne, sur un roadster Toyota MR (page 15)… juste après avoir été tenté par une C30 ( , passez l'intro et cliquez à droite sur VIDEO LIVE, puis sur MARSEILLE). Au milieu de tout ça, la passion et la mauvaise foi des uns et/ou des autres animaient le débat et égayaient nos soirées.
Nous revoilà donc dans les spaghettis… Cette année, Alfa a planté sa tente à Cassis, au milieu des vignes. Il n’est pas question de remplacer l’Eos, mais de me faire plaisir. Je gare donc ma déesse de l’Aurore () au soleil, face aux vignes du domaine.
Mon objectif : essayer le Spider et découvrir la Schizo… Parano… Mytho…. ch’ais plus avec leur noms.
Comment ? Contraction de Milano et Torino… 
et bah… y’a pas un constructeur qui aurait des usines à Salernes et à Opio ??? 
On commence par la Mito. Motorisation essence 1,4 turbo 155ch. Elle reprend l’ADN de la 8C Competizione, constitué de sportivité, de technologie et de design. Sportivité, on verra sur la route. Technologie, c’est là que ça devient intéressant, avec le DNA, un commutateur situé près du levier de vitesse qui permet de choisir entre 3 programmes électroniques de conduite : Dynamique (sport), Normal (urbain) ou All Weather (tous temps). Design pour finir, c’est vrai qu’Alfa n’y va pas à dose Romeopathique, en rupture totale avec le style 159 / Spider / Brera (futur simple du verbe pleurer en Wallon avons-nous appris grâce à Wil
... ). On aime ou on n’aime pas, mais on ne peut rester indifférent.Installation à bord. Ca paraît bien fini, la sellerie cuir à troutrous maintient bien, la boîte à gants peut effectivement accueillir une paire de gants (peut-être deux ?), mais je ne m’attarde pas sur les détails car je suis impatient de découvrir le DNA décrit par l’ange gardien Alfa (pilote… pas commercial, c’est important !) qui m’accompagne. Pour démarrer, on insère la télécommande sans clé dans son logement à côté du bouton Start / Stop. On est en mode Normal par défaut : direction sur-assistée, le freinage semble aussi sur-assisté et côté moteur la gestion privilégie le couple pour une consommation maîtrisée (6,5 l/100km annoncé par Alfa). Le radar de marche arrière est doublé d’un graphique dans l’afficheur multifonction, ce qui est fort utile car à force d’ignorer les bip-bip quand je passe les piliers du portail, je vais finir par écraser mon chat qui vient m’accueillir à mon retour chez moi.
Nous quittons Cassis tranquillement et dans la longue ligne droite, l’ange gardien Alfa m’invite à passer en Dynamique, tout en continuant à accélérer. Waooooh !
Ca change tout ! 
La Mito des villes devient Mito des routes. La direction s’est durcie et devenue très précise, le moteur prend des tours tout seul et emmène les 1200 kg de la voiture vers le terrain de jeu choisi par Alfa, les lacets de la route de Roquefort la Bédoule. Sur l’afficheur multi fonction est apparu un indicateur de pression turbo. Ca ne sert à rien, mais c’est rigolo de voir le barre-graphe s’agiter entre tout éteint et tout allumé. D’ailleurs… ça veut dire que le turbo n’a pas d’inertie ou que ma pauvre jambe droite ne sait pas doser ? M’en fiche, je m’amuse ! Le moteur est vif et rageur, les freins mordent tout en restant faciles à doser (ça va mieux qu’en ville) et ça vire tout seul, sans forcer, sans glisser ni de l’avant ni l’arrière, même si on entre fort dans le virage ou si met les gaz en sortie. Le secret de cette frustrante perfection de trajectoire ? Non, pas l’ESP… le témoin est resté éteint, mais c’est bien l’électronique, qui agit sur les freins et sur l’injection pour reproduire l’effet d’un différentiel autobloquant. Il est temps de retourner au camp Alfa, cette Mito schizophrène m’a tout simplement épaté. Le dernier mode, All Weather, est à réserver aux conditions d’adhérences précaires : couple diminué, anti-patinage inactif, ESP aux aguets… j’espère qu’ils ont pensé à adoucir l’attaque des freins car les étriers à 4 pistons, ça mord. On passe au Spider ?
pour l'instant je la trouve bien trop chère comparé à la concurrence, même si le pedigree n'a rien à voir avec une 207 
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