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Présentation

jeudi 17 août 2000, par Aurelien

Nous sommes fin 1985 et la Golf 2 à moteur 16 soupapes sort enfin en France. Après avoir exposé un moteur prototype 2 ans auparavant au salon de Francfort, tout le monde commençait à perdre espoir ! Allait-elle être aussi enthousiasmante que l’Oettinger sortie 4 ans plus tôt ?

A première vue, VW n’a pas cherché à démarquer son nouveau modèle par tel ou tel kit carrosserie ou accessoires spécifiques. Tout au plus peut-on remarquer les jantes alu, fort belles, mais toujours en 14’. En revanche, l’indice de vitesse des pneus change, passant de H à V. De l’extérieur, donc, difficile de la distinguer d’une GTI « normale ». L’œil averti pourra remarquer que la caisse est légèrement abaissée, consécutif au raffermissement de la suspension.

Au chapitre des petites modifications, on peut noter que les étriers de frein ont des pistons agrandis et que le spoiler a maintenant deux entrées d’air pour refroidir les disques avant.A l’intérieur, pas de gros changement, l’équipement est le même que la GTI, toujours pas de direction assistée de série, donc... On pourra quand même noter que le compteur est gradué jusqu’à 260 (au lieu de 220) et que la zone rouge du compte-tours commence à 6800 tr/mn (au lieu de 6200).Petite précision encore, la 16S a un pre-équipement radio avec antenne électronique placée à l’arrière du pavillon.

Au démarrage, ce qui impressionne le plus c’est... son silence de fonctionnement. Par rapport au moteur Oettinger (la comparaison est inévitable), la distribution a quelque peu évolué : la liaison entre les arbres à cames ne se fait plus par un engrenage de pignons mais par une minuscule chaîne, ce qui, combiné aux poussoirs de soupapes hydrauliques apparus entre temps, procure des sensations feutrées, à mille lieux du moteur bruyant et rageur du sorcier allemand.

Il faut bien dire qu’au volant de la 16S, c’est un vrai plaisir de profiter de l’agrément du moteur. En revanche, on n’est jamais vraiment impressionné. Ca pousse, certes, mais ce n’est pas grisant comme son nom pouvait le laisser croire. En fait, pour parfaitement exploiter les qualités de son moteur, il faut sans cesse tirer sur les rapports. Là où il suffisait d’appuyer sur l’accélérateur avec la "8 soupapes" pour doubler en un clin d’œil, il faut maintenant le plus souvent rétrograder. Cela donne une voiture avec une vitesse de pointe honorable (210 km/h) mais avec des reprises moyennes (toutes proportions gardées).

Attention, je ne jette pas la pierre à la 16S, son moteur possède une sonorité envoûtante et ses accélérations sont impressionnantes, mais elle semble "fatigante" à conduire : il faut attendre d’être suffisamment haut dans les tours pour que la puissance parle. C’est tout le contraire de la "8 soupapes", qui n’aime pas monter haut dans les tours (plus grand chose après 5500 tr/mn) mais qui ne rechigne pas à reprendre avec aisance en dessous de 2000 tr/mn...


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