Pour moi tout n'était pas très clair.

Au départ on m'a dit de me joindre aux 40 ans de la Golf avec le fameux Gégé Tsé-tsé ( je ne sais pas quelle mouche l'a piqué ?).
Jamais vu ce mec de tout le WE.

Ensuite, ce fut un festival.
Gilles nous demande de recuperer le rot de bouc avant de partir. J'ai failli me mette en retard en cherchant partout autour des dix champs.
Puis Gilles nous a dit " on va à la fromagerie à côté "
A priori le gars des enseignes avait mal compris, à moins que ce soit Gilles qui ait des problèmes de vue... Le mec de la fromagerie devait être de mèche avec Gilles et sa passion pour les animaux.

Il nous dit " ici on a des moules tous les matins" ! Bizarre avec du fromage, pourquoi pas des huîtres aussi, mais bon ils sont francs ces comtois. Puis vint le clou du spectacle avec la balade en bâton mousse pour apercevoir le chiot du Doubs.
J'ai eu beau chercher au bout de la rivière, je ne l'ai pas vu et je ne suis pas le seul.Ils s'y sont mis à plusieurs mais sans résultats. Qu'est ce qu'il a de si spécial ? On ne saura jamais. Peut être sait-il faire le dos crawlé ? Ensuite Gilles a tenu à nous emmener voir un Fort célèbre. Du coup j'étais impatient de rencontrer une star du catch ou un boxeur. Que nenni, il nous a baladé sur des remparts. Le guide nous demande de nous extasier devant les quatres apultes sur la terrasse. Déjà je n'en vois que deux, et ça ressemble plus à des gros lances pierres, mais bon je ne vais pas remettre en question ses connaissances. Par contre quand il a commencé a raconter l'histoire de "la perte de son chat aux deux joues", je me suis dit qu'un truc ne tournait pas rond dans ce pays. Mettons ça sur des restes de catholicisme et le devoir de tendre la deuxième quand on a prit une premiere claque, mais ce n'est pas le seul a en avoir deux quand même. Quel drôle de nom !
On touche le fond quand il nous dit " on a pendu mon faucon mangé par les corbeaux" où encore ici nous avons enfermé le loup verture qui est mort d'effroi. C'est tout le contraire d'une SPA du moyen âge.
Le seul moment sympa, c'est quand il a dit que Casimirabeau s'occupait de toutes les filles du village dans sa chambre 7 et qu'il roulait des oranges mécaniques dans le château.
J'ai aussi eu une pensée pour les jeunes habitants qui ont du avoir une jeunesse difficile. Comme dit le proverbe" on les mord tôt, enfance compté.
Le chrono tournait alors Gilles a décidé de nous emmener chez le Pape Igaby. On va connaître toute la famille si j'ai bien compris.
Arrivés là-bas, on nous enferme dans une grande cheminée et on nous dit" tu y es chez Papy Gaby". Merci, comme si on n'avait pas compris ?
Moi je croyais qu'on avait plus le droit de fumer dans les lieux publics et voilà qu'elle nous dit qu'ici ils fument avec les saucisses et les cochons du coin. Affectueux comme surnoms pour les femmes et les gars du secteur, mais pas très respectueux tout de même, à moins qu'elle ait parlé de nous... Puis vint le rapprochement avec les cow-boy, à ce jour encore inexpliqué. En effet, la dame nous raconte" le lasso hisse deux mortes haut". Et si elles tombent elles sont à vous. Nous levons les yeux et ne voyons que des charcuteries. J'avoue ne pas avoir compris ce passage.

Retour à l'Espace Morteau pour le repas et des discussions animées autour de notre périple du jour.
La nuit pût etre appréciable s'il n'y avait pas eu des bruits suspects émanants de la chambre 7...
Voilà les suspects susceptibles d'avoir fait du bruit. Le lendemain, départ pour Espace 3000 ( ils vouent un culte à l'espace dans le Doubs, à moins que ce soit Gilles qui soit fan du Renault du même nom...) qui a préparé nos plaques. Enfin c'est ce qu'a voulu nous faire croire Gilles parce que moi je suis reparti avec les mêmes qu'en arrivant rivetées a mon pare-choc. On a pas voulu le contrarier étant donné que nous n'avions pas le droit d'être en retard pour la suite des visites. Nous roulons en direction d'un lac et Gilles nous fait signe de nous arrêter. Puis il nous parle de la dame vautrée et ses seins pointent. Il nous dit que personne n'a voulu d'elle sauf un moniteur de ski. Si j'ai bien compris, il y a eu des luges. Enfin, Gilles nous propose d'aller vers une cave à vingt. Encore une fois, Gilles veut nous faire avaler des couleuvres, il suffisait de comté et j'ai vu que nous etions plus nombreux. Quel malin ce Gilles. Ce n'est pas la premeire approximation du WE.
Nous sommes partis manger puis avons visité les sales innes. C'est vrai que ce n'était pas très propre en bas. Le guide à voulu nous faire goûter le lasso mûr ( encore des cow-boys, je ne comprends plus rien), mais on s'est finalement retrouvé à boire un filet d'eau salé, comme quand tu bois la tasse à la plage, sans le sable dans la bouche. Une dernière balade pour rentrer avec une halte devant une curiosité creusée dans la roche. Gilles nous invite à venir voir de nos propres yeux, puisque dans la grotte, le chat pèle...
Personnellement je n'ai vu que des cierges, des signes catholiques et une source d'eau. Mais je commence à saisir sa passion pour les ânes et mots. Retour à l'Espace Morteau pour dîner. Je fais part de mon étonnement sur les incohérences de la journée et on me dit que mon son d'automne marche mal...Lucas Zimir me demande" tu es sûr que tes croutes ?".
Bref je n'ai toujours pas compris.

Malgré toutes ces péripéties, j'ai adoré ce WE meme si je n'ai toujours pas rencontré Gégé tsé-tsé en personne. Je me console en pensant à Gilles le conteur, ou bien le compteur, ou bien le comte Heure, qui s'est donné autant de mal pour nous faire aimer son coin et ses histoires/légendes.
J'ai aussi une pensée pour tous ceux qui n'ont pas pu venir, dont Brigitte Bardot.
Tout a une fin, alors après ces péripéties, je suis rentré laver mon linge avec une poudre orange qu'un gars bizarre m'a donné là-bas. Je me suis retrouvé avec une grosse tache. Normal, c'est du quasi-Mir.
Je pense que je reviendrai mais je serai accompagné d'un traducteur
